Jérémie Priam est un graphiste avec une âme d’artiste remplie de réflexions et de préoccupations diverses et variées. Diplômé du Campus Caribéen des Arts de la Martinique en 2013, il porte ici un discours critique sur la société de consommation qu’il qualifie de « vaine ».
La vanité caractérise ce qui est  futile, vide de sens. Elle est aussi un genre picturale où l’on représente la vie humaine au moyen de motifs symboliques destinés à mettre en évidence son inconsistance et sa fragilité.
C’est à cette dernière qu’il s’est attaché pour nous proposer des productions à la fois esthétiques et réflexives.

Mon travail consiste en une critique de la société de consommation, la dénonçant comme étant vaine.     ( Une société qui repose sur une croissance à l’infini, sur des réserves qui ne le sont pas ).
Dans mes réalisations,  je montre les dérivent du capitalisme et de l’idéologie religieuse et sociétaire que nous consommons sans jamais les remettre en question.

C’est en faisant submerger mon inconscient que j’ai établi un vocabulaire d’images très personnel, lié à mon discours . L’ensemble de mes spéculations m’ont permis de créer un rapport aux Vanités (un thème en nature morte) et à la société consommation, ce qui a donné sens à mon travail.
Mon support final à été l’objet d’édition, la créations de différents livres d’artistes, uniques, qui sont des livres ouverts et l’occasion d’amener à une discussion ouverte sur des faits de société.
Pour finir, je dirais que toute mes inspirations me viennent de ce qui m’inspire du dégoût et de ce à quoi je suis confronté. Il m’importe de transformer ce qui m’indigne en une oeuvre plastique qui embrasserait ma personnalité et mon vécu.

 

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